Bonbon-Framboise, une petite eni qui aime les calins!

Enroulé dans sa couverture en laine de Bouftou, Bonbon-Framboise ouvrait lentement les yeux, et alors que le soleil matinal arrivait "avec peine" à traverser les paupières presque closes de la jeune eniripsa, on l'entendit grogner:
 - Hum, belle matinée pour dormir.
En effet, le soleil encore bas donnait l'impression d'illuminer d'orange et par dessous les quelques nuages, le vent faisait faiblement danser les branches des frênes aux alentours, des tofus somnolaient encore emmitouflés dans leurs duvets, des tofus gazouillaient, des tofus voletaient, des tofus chi…
 - Fais chier ! Stupides tofus ! (hurla Bonbon-Framboise, faisant s'enfuir les pauvres volailles logeant dans l'arbre le plus proche. Elle attrapa avec force le seul tofu encore endormi près d'elle.)
 - T'aurais pas pu faire ça ailleurs !?
(Brusquement réveillé, et après s'être vainement débattu dans les mains de Bonbon-Framboise, le tofu lui lança un regard interrogateur.)
 - N'fais pas l'innocent, immonde tas de plumes ! (dit elle en montrant de la main gauche la fiente coulant sur son nez.)
 - Tu n'sers vraiment à rien ! Regarde plutôt ce Bouftou, lui il aura été utile... (en montrant la couverture de cuir et de laine).
(Les yeux rond d'horreurs, le Tofu fini par se dégager.)
 - T'as d'la chance que j'sois fatigué… (Elle se massa la nuque.)
 - J'aurais bien besoin d'un oreiller...
(Suite à ces paroles, un ÉNORME  bouftou (de trente centimètres de haut) fut aperçu près d'un arbre.)
 - Nom d'un blop… Un gros oreiller! (Elle sortit un couteau de cuisine de son sac à dos.)
 -Viens ici !
(Le Bouftou, horrifié à la vu de l'instrument de torture, prenait déjà la fuite.)
 - Reviens ! Au pied p'tit oreiller !
(Après une longue et éprouvante course poursuite d'une minute trente, elle se tourna vers son lapino qui sautillait à côté de elle et lui lança un regard suppliant... Et n'eu comme réponse qu'un hochement de tête négatif.)
 - Ingrat, après tout ce que j'fais pour toi!
(Elle se mit alors à gravir la colline en haut duquel c'était réfugié le bouftou et avançait de plus en plus discrètement à mesure qu'elle s'approchait. Elle se dissimula derrière l'arbre le plus proche de la bête, et au moment où celle-ci s'abaissait pour brouter de l'herbe, la jeune femme se jeta littéralement dessus, les faisant rouler le long de la pente de l'autre versant de la colline... Elle roula, roula, roula, avec son bouftou dans les mains. Elle aperçu entre deux roulades ce qui ressemblait dangereusement à un précipice... Et elle cria, cria, cria, tout en tentant d'agripper de l'herbe pour freiner sa chute. Mais … Elle tomba, tomba, tomba …
 - WHAAAAAA ! Y'A VRAIMENT QU'MOI POUR ÊTRE ASSEZ CONNE  POUR TOMBER D'INCARNAM!!!!
(Voyant le sol se rapprocher à une vitesse folle, elle mit le bouftou sous ses fesses et ferma les yeux…
   Dans un grand fracas, elle s'écrasa dans une maison, passant au travers du toit… Tout ses membres criant de douleurs, la jeune eniripsa se leva avec peine puis regarda à travers le nuage de poussière qu'avait produit son atterrissage, et lut sur un grand écriteau "Solarius m'ayant illuminé, le cochon d'inde en rut qui leur sert de meneur m'a désormais allumé".